Mpox: l’Union africaine appelle à la mobilisation pour éviter une « pandémie »

Mpox: l'Union africaine appelle à la mobilisation pour éviter une "pandémie"

L’agence sanitaire de l’Union africaine a alerté jeudi que l’épidémie de mpox n’était « toujours pas sous contrôle » et appelé à la mobilisation pour éviter une « pandémie plus grave » que le Covid-19. 

Plus de 1.000 personnes sont mortes du mpox en Afrique, où quelque 48.000 cas ont été enregistrés depuis janvier, a indiqué le Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).

« Il faut continuer à mobiliser l’engagement politique, ainsi que le soutien financier pour maîtriser l’épidémie actuelle », a déclaré lors d’un briefing Ngashi Ngongo.

« Nous ne voulons pas que cette épidémie de mpox (…) devienne une autre pandémie sexuellement transmissible, qui serait bien plus grave que le Covid-19 », a ajouté le chef de cabinet et chef du bureau exécutif de l’Africa CDC.

Un cas a été détecté à Maurice, portant à 19 le nombre de pays africains où le mpox a été officiellement détecté cette année.

La majorité des décès ont eu lieu en République démocratique du Congo, l’épicentre de l’épidémie, qui a lancé une campagne de vaccination au début du mois.

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La situation est selon l’Africa CDC « très préoccupante » en Ouganda, qui a rapporté son premier mort de la maladie cette semaine et où la tendance des cas est à la hausse, avec 830 cas ont été notifiés, et 152 confirmés.

« Certains des facteurs de risque contribuant à la propagation en Ouganda sont la transmission transfrontalière, mais aussi sexuelle », a observé l’Africa CDC.

 « Des nouveaux foyers parmi les communautés de pêcheurs » font également partie des préoccupations de l’agence sanitaire.

 Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi entre humains lors de contacts physiques prolongés, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.

Deux épidémies concomitantes sévissent en Afrique, l’une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l’Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.

L’Agence de sécurité sanitaire britannique a annoncé mercredi avoir détecté un premier cas d’infection du nouveau variant du virus mpox. Un cas avait été détecté en Allemagne il y a un peu plus d’une semaine. D’autres ont été signalés en Suède et dans plusieurs pays d’Asie.

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