L’artiste est un passionné des films d’horreur. Dans cette interview qu’il a accordée à notre site, Mason Ewing revient sur la production de son long métrage qui sera tourné à Los Angeles. The Raven’s Circle, un film terrifiant qui se déroule sur deux époques : 1965 et 2015. Ça promet….
Lesnouvellesdafrique.info (LNA) : bonjour Mason Ewing. Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pourriez-vous vous présenter ?
Mason : salut tout le monde ! Je m’appelle Mason Ewing, un homme d’affaires de 42 ans, né au Cameroun d’un père américain et d’une mère d’origine camerounaise, sicilienne et de confession juive. Je suis venu au monde à Douala, la capitale économique, et j’ai grandi dans une famille qui m’a donné beaucoup d’amour.
Aujourd’hui, je vis à Los Angeles où je suis le CEO de Mason Ewing Corporation, une entreprise qui touche à tout ce que j’aime : production de films, séries télé, documentaires, maison d’édition, et plus récemment, un label de musique. Nous avons l’ambition de découvrir et de produire des talents du monde entier, avec un focus particulier sur l’Afrique. Bref, on s’amuse et on crée !
LNA: vous êtes producteur depuis plusieurs années. Combien de projets avez-vous réalisés depuis vos débuts?
Mason : Oui, c’est vrai, ça fait une quinzaine d’années que je me suis lancé dans la production de films et de séries télé. Grâce à cette passion, j’ai créé Ewing Power Production, ou EPP pour les intimes, qui est la filiale audiovisuelle de ma holding, Mason Ewing Corporation. Comme on dit, il faut bien commencer quelque part ! J’ai donc réalisé une douzaine de courts-métrages pour affiner mes compétences et maîtriser les codes de l’audiovisuel.
J’ai eu la chance de travailler sur des projets dans des endroits aussi variés que le Canada, le Cameroun, la Pologne, etc. Juste avant la pandémie de Covid-19, j’avais démarré mon premier long-métrage, « Coup de Foudre à Yaoundé, »avec 80 % du film déjà tourné au Cameroun.
Malheureusement, à cause de la pandémie, le projet a dû être mis en pause, et nous avons tragiquement perdu deux acteurs et un directeur artistique. Mais, comme je ne suis pas du genre à baisser les bras, j’ai décidé de retourner au Cameroun en 2025 pour tout reprendre à zéro. Le film s’appellera désormais « Coup de Foudre à Kribi 2.0 ». On repart de l’avant !
LNA : Ewing Power Production est une filiale de votre holding américaine, Mason Ewing Corporation. Si nous avons bien compris, vous allez prochainement lancer un nouveau projet. Cela doit être très excitant !
Mason : vous avez tout à fait raison ! Ma filiale cinéma se prépare à produire un film d’horreur américain, qui sera tourné à Los Angeles, la cité des anges. Ce long-métrage s’appelle The Raven’s Circle, un film terrifiant qui se déroule à deux époques : 1965 et 2015.
L’histoire est vraiment à glacer le sang, avec une partie du tournage qui se fera dans une forêt mystérieuse et étrange. J’ai la chance de travailler avec une équipe incroyable : Samantha Kuester, une costumière de renom à Hollywood, Milan Ewing, qui dirige Prestige Capture et prendra en charge le montage, et Carl Graves, le talentueux chanteur et claviériste du groupe Oingo Boingo, qui composera la musique pour ce film.
Et bien sûr, notre directrice de la photographie, Stephanie Michelle Neil, qui a une vision incroyable pour capturer la beauté d’un film. Pour moi, c’est un immense honneur de collaborer avec ces talents, sans oublier le reste de l’équipe qui est tout aussi extraordinaire !
LNA : the Raven’s Circle est votre premier film d’horreur. Quelle a été votre source d’inspiration ? Qu’est-ce qui vous a motivé à explorer ce genre ?
Mason : tout d’abord, il faut savoir quelque chose d’important : en tant que premier producteur, réalisateur, scénariste, costumier et décorateur de film avec un handicap, je suis un aveugle qui adore relever des défis et qui a toujours été passionné par les films d’horreur, même si je vis dans le noir, ce qui est un peu paradoxal ! (rires) C’est justement ce paradoxe qui m’a donné envie de créer un long-métrage unique, différent de ce qu’on voit habituellement dans le genre. Je voulais apporter quelque chose de nouveau, avec l’œil d’un aveugle.
The Raven’s Circle est un vrai défi pour moi. Après avoir dévoré des tonnes de films d’horreur comme The Blair Witch Project, Paranormal Activity, Sinister, et bien d’autres, j’ai eu envie de replonger dans l’époque où ces films nous faisaient vraiment peur. Je me souviens encore de l’époque où Vendredi 13 avec Jason me faisait terriblement flipper.
Aujourd’hui, j’ai du mal à retrouver ces sensations, ces frissons qui, selon moi, se sont un peu perdus. Même si j’ai beaucoup de respect pour mes collègues réalisateurs et producteurs d’horreur, je voudrais apporter une nouvelle vision. Mais je ne vais pas trop en dire, car j’aimerais que vos lecteurs découvrent The Raven’s Circle par eux-mêmes. Surprise, surprise !
LNA : pourriez-vous nous en dire davantage sur ce premier film ?
Mason : comme je le disais, je préfère garder un peu de mystère, mais ce que je peux vous révéler, c’est que toute l’équipe est impatiente et excitée à l’idée de se lancer sur le plateau pour donner vie à ce projet. On a vraiment hâte de s’éclater en réalisant ce film ! Et pour vos lecteurs curieux, voici un petit aperçu de l’histoire : En 1965, Arthur, un jeune Français avide d’aventures, avait décidé de perfectionner son anglais aux États-Unis.
Il s’était installé chez sa demi-sœur où son cousin Anthony, accompagné de deux amis inquiétants, les avait rejoints. Après une rupture brutale avec sa maîtresse américaine, Arthur était parti camper avec eux dans une forêt mystérieuse connue pour des disparitions inexpliquées.
Cinquante ans plus tard, un journaliste mourant, témoin des événements, avait décidé de tout révéler à Ashley, la demi-sœur d’Arthur, déclenchant une quête sombre et effrayante pour la vérité. Secrets enfouis et esprits vengeurs refaisaient surface, menaçant de tout détruire.
LNA : si notre journal a bien compris, vous l’avez coécrit avec une scénariste américaine du nom de Stéphanie Michelle Neil. Pouvez-vous nous en parler ?
Mason : votre journal a vu juste ! Quand j’ai eu l’idée de ce long-métrage, j’ai immédiatement pensé à mon amie Stephanie, qui a obtenu son diplôme de scénariste à Hollywood. C’est une personne généreuse et incroyablement travailleuse, et je tenais vraiment à ce qu’elle fasse partie de ce projet.
Dès que je lui ai proposé de coécrire le scénario avec moi, elle a tout de suite été partante et super enthousiaste. C’est un vrai plaisir de collaborer avec elle, car non seulement elle a énormément de talent, mais elle partage aussi ma passion pour les films d’horreur. On se comprend parfaitement, ce qui rend notre travail en duo encore plus fluide.
Et puis, elle a même travaillé sur des projets qui ont été nominés aux Oscars, donc ça en dit long ! Elle a d’autres cordes à son arc, et à nous deux, on va vraiment vous surprendre. Vous ne vous y attendrez pas !
LNA : pourquoi avez-vous décidé de situer ce film dans deux époques distinctes : 1965 et 2015 ?
Mason : pourquoi ces deux époques ? Eh bien, c’est simple : j’ai toujours été fasciné par les époques anciennes, celles que je n’ai malheureusement pas pu connaître étant né en 1982.
J’admirais leur manière de vivre, de penser, et surtout leur style vestimentaire. C’est ça qui me fascine. Je sais que notre talentueuse costumière, Samantha Kuester, va faire des merveilles en recréant ces looks d’antan. Travailler avec elle va être une belle aventure, on va beaucoup apprendre l’un de l’autre.
Quant à 2015, j’ai choisi cette année pour que le film nous fasse voyager entre une époque révolue et une plus récente. Après tout, 2015, c’est quand même 9 ans avant 2024 ! Et comme j’aime le dire, j’adore les mélanges, que ce soit entre les gens ou entre les époques.
The Raven’s Circle va jongler entre un homme de notre temps qui raconte des événements terrifiants enregistrés 50 ans plus tôt. Franchement, moi, j’adore ce concept ! Vous allez adorer découvrir ce film d’horreur.
LNA : nous avons appris que vous avez recruté quatre jeunes acteurs français pour ce long-métrage. Que pouvez-vous nous dire à leur sujet et comment les avez-vous choisis ?
Mason : juste pour clarifier, ces quatre acteurs français recrutés pour ce film d’horreur sont aussi quatre amis proches et membres de mon équipe. D’abord, il y a Baba Wild, qui incarnera Johnny, alias « The Black Crow ». Baba fait partie de mon équipe depuis près de 10 ans.
Ensuite, il y a Zacharie Malek, qui est avec nous depuis 4 ans et jouera Chris, surnommé « The New Jack ». Le troisième, c’est Eric April, que vous découvrirez dans le rôle d’Anthony Simon ; il m’accompagne depuis un peu plus de 3 ans. Enfin, Louis Lopez, qui porte deux casquettes chez nous : il est mannequin et égérie pour mes marques Madison Color et Mason Ewing Couture, et il incarnera Arthur Laurent dans le film.
Ces quatre comédiens ne sont pas seulement mes collègues, ce sont aussi mes amis avec qui j’adore travailler. J’ai eu la chance de les former pendant des années, et je suis ravi de voir à quel point ils ont évolué dans leur jeu. Dans des projets futurs, ils seront coachés par la talentueuse Vernice Klier, l’une des plus grandes coachs au monde, et oscarisée !
D’ailleurs, c’est en grande partie grâce à eux que l’idée de ce long-métrage est née. Leur place dans ce film est donc tout naturellement méritée.
LNA : on nous a également informés que plusieurs célébrités participeront à cette aventure. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
Mason : bien sûr ! Mais pour garder un peu de suspens et de mystère, je ne vais pas tout vous dévoiler, sinon ce ne serait pas amusant. Je peux déjà vous dire qu’on retrouvera mon ami, le talentueux acteur hollywoodien John Blythe Barrymore, que tout le monde connaît comme le grand frère de Drew Barrymore.
Il incarnera le rôle du journaliste Jordan Sawyer. Dès que l’idée de ce projet m’est venue, j’ai pensé à John. Je l’ai invité à dîner chez moi, à la Ewing House, et je lui ai présenté le projet. John adore les films d’horreur, et je suis vraiment ravi qu’il ait accepté de se lancer dans cette aventure à mes côtés. Le rôle a d’ailleurs été écrit spécialement pour lui, et je sais qu’il va être incroyable !
Quant à la deuxième surprise, il s’agit de Carl Graves, le célèbre claviériste et chanteur du groupe très populaire Oingo Boingo. Carl est aussi un bon ami, et j’avais envie de partager ce projet avec lui. Quand il a accepté de rejoindre l’aventure, j’étais enchanté ! C’est lui qui composera la musique pour The Raven’s Circle.
Carl est déjà bien connu pour son travail avec d’autres grands producteurs de films, et je suis très reconnaissant envers lui et John pour leur confiance. Pour les autres personnalités, il faudra patienter ! Un peu de suspens, après tout, sinon ce ne serait pas un film d’horreur !
LNA : le tournage va débuter prochainement. Êtes-vous toujours à la recherche d’investisseurs, de sponsors ou de fonds pour votre film ?
Mason : écoutez, je ne vais pas vous mentir, Ewing Power Production est une société de films, donc oui, chaque fois que nous produisons ou réalisons un long-métrage ou autre, il nous faut un budget, des sponsors et des investisseurs qui croient en notre projet. Est-ce que j’en cherche encore ? Absolument, je ne vais pas prétendre le contraire. De nos jours, tout artiste qui veut réaliser un film a besoin de soutien financier. Alors, si des entreprises ou des personnes sont intéressées à collaborer avec nous, qu’elles n’hésitent surtout pas à nous contacter. Merci !
LNA : votre objectif est-il que The Raven’s Circle soit diffusé par la suite sur le continent africain ?
Mason : absolument, c’est exactement mon objectif. Mes racines africaines coulent dans mes veines et j’en suis très fier. Ce serait un immense plaisir pour moi que notre film, avec toute mon équipe, soit diffusé partout : aux États-Unis, en Europe, en Asie, et bien sûr en Afrique. J’en serais vraiment enchanté, car pour moi, l’Afrique est le futur berceau du monde. Un jour, j’espère même produire des films d’horreur sur notre magnifique continent.
C’est d’ailleurs pour cela qu’en 2025, je lancerai Coup de Foudre à Kribi 2.0, une comédie romantique comme je l’avais mentionné. Toutes mes équipes souhaitent que ce long-métrage angoissant soit diffusé, si possible, dans tous les pays d’Afrique. Ce serait un immense honneur et une grande joie pour nous. Nous espérons donc pouvoir compter sur le soutien et la solidarité du peuple africain.
LNA : vous devez être très enthousiaste à l’idée de commencer le tournage ! Avez-vous un mot à dire sur votre équipe ?
Mason : Vous avez bien raison, j’ai vraiment hâte que le tournage commence ! Et sans trop m’avancer, je suis sûr que toute l’équipe partage mon enthousiasme. On est tous excités, on sait qu’on va vivre des moments inoubliables. Je tiens à dire un immense merci à toutes mes équipes, des gens formidables et passionnés.
Ce long-métrage, je veux le porter loin, alors j’ai prévu quelques surprises que je préfère garder pour plus tard. Ce que je peux garantir, c’est que chaque membre, qu’il soit dans l’équipe technique ou parmi les comédiens, va s’investir à 100 %.
Mon objectif, c’est qu’ils soient tous récompensés, que ce soit financièrement ou par la reconnaissance médiatique. Merci à tous les lecteurs d’avoir pris le temps de me lire. Et comme je dis souvent : clap, action, ça tourne !