Lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2025, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a fermement dénoncé les féminicides et toutes les violences faites aux femmes. Un message fort, inédit par l’usage explicite du terme, qui a suscité des réactions positives chez les militantes des droits des femmes sénégalaises.
Face aux Sénégalais, le chef de l’État a été sans équivoque : aucune forme de violence n’est tolérable dans la République, en particulier celle exercée contre les femmes et les personnes les plus vulnérables. Il a assuré que l’État mènera sans relâche des actions de prévention, de protection des victimes et de sanction rigoureuse des auteurs, afin de garantir la dignité, la sécurité et la vie de toutes et de tous.
Ces propos ont été accueillis comme un signal fort par plusieurs actrices du mouvement féministe. Oussama Monica Sagna s’est notamment félicitée de l’emploi du terme féminicide dans le discours présidentiel. « Ce mot désigne le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme. Le reconnaître est un premier pas. Le combattre exige des politiques publiques ambitieuses. Nous attendons avec espoir la suite », a-t-elle déclaré.
Même son de cloche chez Fatou Warkha Sambe, militante pour le respect des droits des femmes. Selon elle, « le président Bassirou Diomaye Faye dénonce avec gravité les féminicides et reconnaît l’urgence d’agir ». Elle salue « des paroles fortes et des engagements clairs pour la protection et la sécurité des femmes », rappelant que « la fin des violences ne peut plus attendre ».
Alioune Sow







