« Non, le fil n’est pas rompu », a martelé Cheikh Diba devant les députés lors de l’examen de la deuxième loi de finances rectificative (LFR2). Le ministre des Finances et du Budget a tenu à rassurer l’opinion sur la solidité du partenariat entre le Sénégal et le Fonds Monétaire International.
Pour le ministre, l’absence temporaire de programme n’est en rien une crise, mais le résultat d’un choix stratégique : « La priorité est à la transparence. Nous avons pris le temps nécessaire pour consolider nos données financières et garantir ainsi la crédibilité de la signature du Sénégal sur les marchés internationaux ».
Cheikh Diba a également annoncé une étape décisive pour le début de l’année : « Un nouveau chef de mission du FMI est attendu à Dakar dès janvier 2026. Son arrivée nous permettra de finaliser le nouveau cadre de coopération ». Ce futur programme marquera le retour à une surveillance multilatérale active et facilitera l’accès aux financements extérieurs essentiels pour le pays.
Enfin, concernant les dons en capital, le ministre a fait preuve de franchise en évoquant un simple « léger décalage temporel » lié à des procédures techniques, réaffirmant que le FMI demeure le socle de la stratégie de stabilité économique nationale.







