L’État-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a annoncé, ce lundi 29 décembre 2025, la suspension du Général-Major Sylvain Ekenge. Une décision qui intervient après des déclarations de l’officier général jugées « discriminatoires et stigmatisantes » envers la communauté tutsi.
L’autorité dégage ses responsabilités
Dans un communiqué officiel, la hiérarchie militaire s’est voulue très ferme. Pour le chef d’État-major général, ces propos « ne reflètent en rien la position officielle du pays, ni celle du Commandant suprême des FARDC, encore moins celle du Gouvernement. ». Mieux l’armée a réaffirmé sa mission de protection de tous les Congolais, sans distinction d’appartenance ethnique.
Par ailleurs, le communiqué souligne que les FARDC restent une institution républicaine dont la discipline et le professionnalisme ne doivent pas être entachés par des discours de haine ou de division.
Cette suspension intervient alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs face à la rébellion du M23. Les autorités semblent vouloir couper court aux discours qui peuvent raviver les tensions communautaires.
Pour l’heure, l’identité de son intérimaire n’a pas encore été officiellement communiquée.
Le Général-Major Sylvain Ekenge était, depuis plusieurs années, le visage et la voix de l’armée congolaise. Sa suspension marque un tournant dans la stratégie de communication des FARDC.







