Dans le cadre de son quatrième et dernier Appel public à l’épargne (APE 4), l’État du Sénégal visait une mobilisation de 400 milliards de francs CFA. L’opération a été clôturée avec un montant total de 560 milliards de francs CFA, soit un taux de couverture de 140 %, selon un communiqué du ministère des Finances et du Budget.
Les autorités financières estiment que ce niveau de souscription reflète un intérêt marqué des épargnants, aussi bien institutionnels qu’individuels, pour les instruments proposés par l’État. Les ressources collectées sont destinées au financement de projets inscrits dans l’Agenda national de transformation « Sénégal Vision 2050 ».
D’après le ministère, cette mobilisation contribue à renforcer la trajectoire budgétaire et financière du pays, tout en facilitant la couverture des besoins de financement de l’année 2025. Elle aurait également un impact sur le profil de la dette publique, avec des taux d’intérêt plafonnés à 6,95 % et une répartition des souscriptions sur plusieurs maturités, pouvant aller jusqu’à dix ans.
Les autorités soulignent par ailleurs que le recours répété à l’épargne domestique au cours de l’année écoulée traduit la volonté de l’État d’approfondir le marché financier régional et d’élargir la base des investisseurs, dans une optique de gestion jugée responsable de la dette.
Dans ce contexte, le ministère des Finances indique que le Sénégal entend poursuivre l’adaptation de ses mécanismes de financement afin de consolider ses équilibres budgétaires. Les autorités annoncent que l’année 2026 s’inscrira dans cette dynamique, avec la poursuite des réformes engagées en vue d’une trajectoire financière qualifiée de progressivement assainie et soutenable.







