En plein cœur de la capitale de l’État de Borno, une déflagration a soufflé un lieu de culte ce mercredi 24 décembre. Le bilan provisoire fait état de sept victimes. Si l’attaque n’a pas encore été revendiquée, la piste du terrorisme djihadiste est privilégiée.
Un attentat en plein recueillement
L’horreur a frappé Maiduguri ce mercredi. Alors que des fidèles étaient réunis pour la prière, une explosion a ravagé une mosquée locale, transformant un moment de dévotion en scène de chaos. Selon Babakura Kolo, responsable d’une milice anti-djihadiste locale, le bilan est lourd : sept personnes ont perdu la vie.
Bien que le mode opératoire suggère un attentat à la bombe, aucun groupe n’avait encore officiellement revendiqué l’acte en début de soirée.
Le spectre de Boko Haram
Maiduguri, berceau historique de l’insurrection de Boko Haram, n’avait pas subi d’attaque d’une telle envergure depuis plusieurs années. La ville, bien que lourdement sécurisée, demeure une cible symbolique pour les groupes armés :
Boko Haram : Actif dans la région depuis plus de 15 ans.
ISWAP (État islamique en Afrique de l’Ouest) : La branche dissidente qui multiplie les offensives dans le nord-est du pays.
Un climat de tension persistante
Cet événement tragique rappelle la fragilité de la situation sécuritaire dans l’État de Borno, malgré les offensives répétées de l’armée nigériane. L’attaque survient dans un contexte de recrudescence de l’insécurité dans le nord du Nigeria, où les enlèvements de masse et les assauts contre les populations civiles restent monnaie courante.






