Le sommet de la Confédération des États du Sahel (AES), qui réunit les dirigeants militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, se tient à Bamako dans un contexte particulièrement sensible. La rencontre vise à coordonner les politiques sur trois axes majeurs : sécurité, économie et diplomatie.
La sécurité reste le défi le plus urgent. Depuis plus de dix ans, le Sahel central fait face à une insécurité croissante, alimentée par la présence de groupes armés et le manque d’infrastructures étatiques robustes. La situation menace la stabilité régionale et a un impact direct sur les économies locales déjà fragiles.
Sur le plan économique, les pays participants cherchent à renforcer la coopération et à sécuriser des financements pour des projets de développement, tout en limitant la dépendance aux acteurs extérieurs. Enfin, la diplomatie régionale sera au cœur des discussions, notamment pour consolider une position commune face aux partenaires internationaux et aux organisations régionales.
Le sommet de Bamako apparaît ainsi comme un test de coordination et de leadership pour des États confrontés à des défis communs mais aux ressources limitées. Son succès pourrait influencer durablement la trajectoire sécuritaire et économique du Sahel central.






