Le scandale Softcare prend une nouvelle dimension. Dans un audio authentifié par L’Observateur, Moussa Diallo, Directeur de l’Inspection pharmaceutiqu, de la surveillance du marché et des vigilances à l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP), fait des révélations explosives sur de présumées tentatives de corruption et de fortes pressions hiérarchiques.
Selon ses déclarations, des ressortissants chinois se seraient rendus à quatre reprises dans son bureau pour tenter de l’influencer. « Ils m’ont proposé des mallettes d’argent », affirme-t-il, assurant avoir systématiquement refusé toute compromission.
Moussa Diallo soutient que ces rencontres ne se sont pas déroulées dans la discrétion. « En plus de mon assistante, les vidéos des caméras de surveillance peuvent servir de preuve », précise-t-il, évoquant des éléments matériels susceptibles d’étayer ses accusations.
Plus grave encore, le responsable affirme faire l’objet de pressions et de menaces venant de ses supérieurs hiérarchiques. « On m’a demandé de revenir sur mes rapports », confie-t-il, tout en réaffirmant son engagement : « Je travaille pour la population ».
Ces révélations jettent une lumière crue sur les dysfonctionnements présumés au sein du système de régulation pharmaceutique et relancent le débat sur la transparence, l’éthique et la protection des lanceurs d’alerte. L’affaire Softcare, déjà sensible, pourrait désormais connaître des développements judiciaires majeurs.







