C’est un Assimi Goïta déterminé qui a donné le ton des échanges, agissant comme le pivot central avant le sommet des Chefs d’État prévu dans 48 heures. Sous son impulsion, l’ordre du jour ne s’est pas limité à la simple gestion administrative ; il a exigé la finalisation des piliers stratégiques de l’Alliance.
Une riposte frontale face aux pressions
Le moment fort de la journée a été le discours de rupture du Chef de l’État malien. Se posant en garant de la dignité sahélienne, il a fustigé les tentatives d’ingérence étrangère :
« Nos trois États ont fait le choix souverain de mutualiser leurs efforts pour bâtir un espace stable et apaisé », a-t-il martelé, dénonçant sans détour ce qu’il qualifie de « terrorisme économique et médiatique » orchestré pour fragiliser l’AES.
L’appel au rassemblement des peuples
Au-delà de la stratégie militaire, le Général Goïta a réaffirmé sa vision d’un espace de « liberté et d’indépendance véritable ». En rendant un hommage solennel aux forces de défense et de sécurité, il a également tendu la main aux pays voisins, rappelant que la solidarité africaine est une nécessité historique, les peuples de la sous-région étant « naturellement appelés à vivre ensemble ».







