Le gouvernement tchadien a fermement démenti, ce vendredi 19 décembre, les allégations de l’ONG soudanaise Priority Peace Sudan visant à l’impliquer dans le conflit au Soudan auprès de la Cour pénale internationale (CPI). N’Djamena qualifie ces accusations de « grotesques et politiquement motivées ».
Dans un communiqué rendu public, le ministère des Affaires étrangères a rejeté toute responsabilité dans les affrontements entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR). Le Tchad rappelle qu’il est une « victime directe » du conflit, accueillant plus de 1,5 million de réfugiés soudanais depuis 2023.
Par ailleurs, les autorités revendiquent une position de « stricte neutralité » et multiplient les appels au cessez-le-feu.
Pour N’Djamena, la plainte déposée par cette ONG créée en novembre 2025 n’est qu’une tentative du régime de Khartoum pour détourner l’attention de ses propres échecs, citant notamment l’usage d’armes chimiques et la militarisation du pays.
« C’est la fuite en avant d’un régime aux abois », a déclaré le porte-parole du ministère, Ibrahim Adam Mahamat.







