Selon le dernier rapport de Reporter sans frontières (RSF), l’année 2025 s’inscrit comme l’une des plus meurtrières pour les journalistes dans le monde. Depuis le 1er décembre 2024, 67 professionnels des médias ont été tués en raison de leur métier, majoritairement par des forces armées ou le crime organisé. L’armée israélienne est notamment responsable de plus de 43 % de ces violences, avec près de 220 journalistes tués depuis octobre 2023.
Le Mexique reste le pays le plus dangereux pour les journalistes en Amérique, avec neuf décès, malgré les engagements du gouvernement de Claudia Sheinbaum. Le Soudan, le Honduras et l’Ukraine figurent également parmi les zones à haut risque.
En parallèle, 503 journalistes sont actuellement détenus dans 47 pays, la Chine (121), la Russie (48) et la Birmanie (47) étant les plus sévères. La Russie et Israël détiennent également le plus de journalistes étrangers, respectivement 26 et 20.
La disparition forcée reste un problème majeur : 135 journalistes sont portés disparus, principalement au Moyen-Orient et en Amérique Latine (72 % des cas), notamment en Syrie, Irak et au Mexique. Vingt journalistes sont actuellement otages, le Yémen étant devenu l’épicentre des enlèvements en 2025.
RSF souligne que ces chiffres traduisent une situation mondiale alarmante pour la liberté de la presse, où la violence, la détention et les enlèvements constituent des menaces quotidiennes pour les journalistes.







