Depuis septembre, le Mali subit un blocus des importations de carburant imposé par des groupes armés. Résultat : stations-service prises d’assaut, écoles fermées, activités économiques ralenties. Mais cette crise met en lumière une opportunité stratégique : exploiter le formidable potentiel solaire du pays pour développer la mobilité électrique.
Les projets photovoltaïques en cours – Sanankoroba (200 MW) et Safo (100 MW) – pourraient compenser le déficit énergétique et accélérer la transition. A ceux-ci s’ajoutent des initiatives concrètes qui émergent comme Angata, une filiale dédiée aux voitures électriques, fait son entrée sur le marché, des programmes locaux qui misent sur les motos électriques et les mini-réseaux solaires et des modèles économiques innovants, inspirés du Bénin et du Togo, qui introduisent le swap de batteries.
Problèmes à surmonter
Les défis à relever consistent à la réduction du coût des véhicules, le déploiement des infrastructures de recharge encore quasi inexistantes et la sécurisation de l’importation des batteries et équipements. Car, l’électromobilité, associée à l’énergie solaire, peut restaurer la mobilité urbaine et réduire la dépendance aux importations.
Mais pour transformer cette urgence en solution durable, il faudra surmonter des obstacles financiers et logistiques.







