La CEDEAO a réaffirmé son engagement à intensifier la coopération sécuritaire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). À l’issue de sa 68ᵉ session à Abuja, l’organisation ouest-africaine a appelé ses membres à maintenir le dialogue avec ces pays pour faire face à la dégradation sécuritaire dans la région.
La Conférence des chefs d’État a annoncé le déblocage d’urgence de 2,85 millions de dollars du Fonds régional de sécurité, destinés aux États les plus exposés aux menaces terroristes, dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Togo. Elle a également demandé la mise en œuvre rapide de la Brigade régionale de lutte contre le terrorisme.
Les dirigeants ont réitéré leur détermination à éradiquer le terrorisme dans l’espace communautaire, tout en dénonçant la recrudescence des actes criminels, tels que le banditisme et les enlèvements d’écoliers dans le nord du Nigeria.







