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L’UNDR et la démocratie tchadienne ( Opinion)

Papegent de Papegent
15 décembre 2025
dans Afrique, Tchad
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L’UNDR et la démocratie tchadienne ( Opinion)
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Le 12 avril 1992, dans la grande salle du cinéma Le Normandie de N’Djamena naquit un parti politique appelé l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR). Adam Mamadou Djibert, militant de l’UNDR.

Portée par des hommes et femmes venus des quatorze préfectures de notre pays et mus par cet élan patriotique de contribuer sincèrement à l’instauration de la démocratie dans le Tchad post-dictature, l’UNDR, au-delà de son émanation populaire, est le fruit intellectuel d’une poignée de personnes qui ont cru dans la déclaration politique du président Idriss Deby Itno du 4 décembre 1990, lors de sa première adresse à la Nation : « Je ne vous apporte ni or ni argent, mais la liberté ».

De par sa composition dans la diversité tous azimuts de l’ensemble des Tchadiens, l’UNDR est un patrimoine national et aucune région du Tchad, aucun clan ou ethnie, et moins encore, aucune famille ne peut prétendre s’en accaparer ou s’en approprier.

L’UNDR a réaffirmé dans son programme politique la nécessité de voir toutes les conditions réunies pour des compétitions électorales claires où chaque parti – ou groupe de partis – n’aura pas à faire des revendications majeures.

Pour soutenir son orientation idéologique et humaniser le pouvoir d’État, l’UNDR met un accent particulier sur les valeurs morales du Tchad. Par exemple, le civisme devrait être la base de l’enseignement à l’école. Son adhésion formelle à l’Internationale socialiste en mars 2017 en est bien la parfaite illustration de la social-démocratie.

C’est donc poursuivant sa marche inéluctable vers la démocratisation dans notre pays, en moins d’un an d’existence légale, que pointa à l’horizon l’organisation de la Conférence nationale souveraine du 15 janvier 1993, où les dirigeants de l’UNDR avec, à leur tête, le président national Saleh Kebzabo participèrent activement aux travaux de la CNS qui durèrent trois (3) mois, à l’issue desquels le camarade Saleh Kebzabo fut désigné membre de l’équipe gouvernementale du Premier ministre Fidèle Moungar.

De 1993 à 2000, plusieurs dirigeants de l’UNDR avaient fait partie de tous les gouvernements qui se sont succédé. Les échéances électorales de 1996 et de 1997, notamment les législatives et la présidentielle, ont fait de l’UNDR l’un des partenaires centraux du système MPS de l’époque. Plusieurs cadres du parti avaient été promus à divers postes de l’administration, tant centrale que territoriale.

Le fait majeur dans la dynamique de l’UNDR est incontestablement sa constance dans le processus électoral.

En effet, depuis 1996, à l’exception notable du référendum constitutionnel de 2005 et des présidentielles de 2006 et de 2011, boycottées par l’opposition démocratique, le Parti a participé à toutes les consultations électorales à savoir :

  • Référendaires
  • Présidentielles
  • Législatives
  • Communales

Pour les premières élections présidentielles de 1996, le candidat de l’UNDR, le camarade Saleh Kebzabo, est arrivé, malgré les manipulations frauduleuses, en 3e position sur 15 candidats, après Idriss Deby et Wadal Abdelkader Kamougué. La situation politique devient explosive. Face à ce danger réel qui menaçait le Tchad de partition, dans un sursaut nationaliste et pour sauver la démocratie, l’UNDR a signé un accord politique avec le MPS qui a voulu en profiter pour détruire le parti. Sa brève cogestion du pays avec celui-ci n’est aujourd’hui qu’un triste souvenir.

En décembre 1996, l’UNDR obtient 15 sièges à l’Assemblée nationale, dont un pour une femme. Le parti avait siégé à l’hémicycle avec deux postes : un 2e vice-président (Célestin Topona Mocnga Winga alors secrétaire général) et un secrétaire de séance (Dagou Paboung).

Le 2 mai 2001, le candidat de l’UNDR arrive en 3e position à l’élection présidentielle, après Idriss Deby et Ngarledji Kodji Yorongar Le Moiban, sur 7 candidats. Cette présidentielle a été aussi entachée de fraudes massives.

En avril 2002, l’UNDR obtint 5 sièges. La fraude est encore passée par là. Avec d’autres partis de l’opposition, le Groupe parlementaire démocratique (GPD) est créé avec l’URD, l’UND, l’UN, le VIVA RNDP, LINGUI, FAR/PR et la CDF, dont la présidence est assurée par le président national de l’UNDR.

Faut-il souligner que le parti avait participé activement aux discussions ayant abouti à la signature de l’accord pour le renforcement du processus démocratique au Tchad du 13 août 2007 ? Ledit accord n’avait jamais été respecté par le régime MPS.

Aux législatives de 2011, l’UNDR obtient 10 sièges sur la quarantaine de candidats présentés aux élections du 13 février. Le parti renforce son groupe parlementaire avec 8 députés venus de l’UFD/PR, PLD, PDI, UDPT, PUR, FAR/PR.

Par contre, lors des communales de mai 2012, la moisson de l’UNDR a été médiocre, avec seulement 12 conseillers sur l’ensemble du territoire. Ce mauvais résultat est la conséquence de la stratégie électorale scabreuse adoptée par « la coordination des Partis pour la défense de la Constitution » (CPDC) dont l’UNDR était membre.

Malheureusement, en politique comme dans la vie de tous les jours, les bonnes choses ne durent pas longtemps, dit-on.

C’est ainsi qu’intervint la rupture, en 2001, où l’UNDR décida de présenter son candidat à l’élection présidentielle de cette même année. Une épuration systématique et sans ménagement de tous les militants de l’UNDR avait été opérée dans tout l’appareil étatique de cette époque, à commencer par les cinq membres du Gouvernement qu’étaient : le PN Saleh Kebzabo, feu Aba Djouasab Koi, Nissala Laoukissa, Kokosou Salamassou et Simon Beassingar.

L’UNDR se courbe, mais ne rompt pas

Mais qu’est devenue l’UNDR à la suite de cette situation difficile pour les militants et pour le parti ?

La résistance et la résilience ont prévalu à tout bout de champ. Les députés UNDR présents à l’Assemblée nationale se sont distingués par la qualité de leur travail qui a été saluée par tous leurs collègues députés des autres formations politiques, surtout ceux du MPS qui leur ont reconnu cette témérité.

Lors du 3e congrès ordinaire de mai 2004 au ministère des Affaires étrangères à N’Djamena, les militants avaient réitéré leur volonté de poursuivre la lutte politique contre vents et marées. C’est ainsi, en s’opposant à la modification de la Constitution de 1996 qui limitait le nombre de mandats présidentiels, que les députés de l’UNDR ont dû quitter la session modificative de l’Assemblée nationale barricadée par les forces de défense et de sécurité sur instruction expresse de Nassour Guelendougsia, président.

La tension fut à son comble lorsque, le 2 février 2008, les rebelles investirent N’Djamena. Des arrestations de plusieurs hommes politiques eurent lieu, dont le point d’achoppement était la disparition de feu Ibni Oumar Mahamat Saleh, secrétaire général du PLD. Dans ces moments de doute et d’incertitude, les militants ont su garder espoir dans la foi, malgré l’absence du président national. Faut-il rappeler que certains militants portent encore les stigmates de ces événements du 2 février 2008 ?

Les faits les plus durement ressentis restent encore la migration du député Moussa Adoum de l’UNDR vers le groupe parlementaire RNDT-Le Réveil ou la démission sauvage du député Djibrine Adoum Khitir pour handicaper et vouloir entraîner la dissolution d’office du groupe parlementaire UNDR à l’Assemblée nationale.

Si le pardon est une valeur, l’oubli reste une abstraction de vérité

Les militants n’oublieront jamais la tentative de levée de l’immunité parlementaire du PN pour le rendre justiciable dans l’affaire Mata-Lere. Ils n’oublieront pas non plus la trahison éhontée de certains de leurs camarades pendant l’élection présidentielle de 2016, etc. !

In fine, l’UNDR, dans sa dynamique vers la conquête du pouvoir par les voies démocratiques, a continué à fonctionner normalement. Les missions de terrain, la restructuration des organes de base, la tenue régulière de ses assises nationales (CNS chaque année, 2e congrès de Bongor, 3e congrès de 2004 à N’Djamena, 4e en 2009 à Gounoung Gaya, 5e en 2014 à Moundou, 6e en 2019 à Mongo, puis délocalisé à N’Djamena).

Le sursaut indispensable pour l’unité et la cohésion du parti

Certes, du 19 au 21 décembre 2025 auront lieu les assises du 7e congrès ordinaire de l’UNDR. Moment charnière où des grandes décisions devront être prises tant au point de vue gouvernance interne que vision future pour le parti ; mais également instance souveraine de diagnostic et de thérapie pour un aggiornamento sain, serein et lucide.

Après trente-trois ans d’existence de ce parti, pour les militants de l’UNDR, le 7e congrès ordinaire devrait être l’occasion où toutes les questions doivent être débattues sans complaisance et sans passion. De la transition instaurée suite à la mort du président Deby au retour à l’ordre constitutionnel, des dividendes politiques engrangés à la déception des militants, aucun sujet ne doit être tabou et un bilan doit être présenté.

Oui, les militants sont capables de faire « table rase de ce passé récent qui complique encore les rapports à tous les segments du parti. Cependant, ils devront revisiter le passé, analyser le présent pour se projeter dans le futur prospectif à court, moyen et long terme. Ils devront être capables de faire la différence entre une transition, une alternance et une alternative, et cela doit être le fruit d’une réflexion et de l’aspiration profonde des militants de l’UNDR.

« Les militants ont conscience que les idéologies ont fait leur temps et n’attirent plus les masses et donc, conscients de cette approche, ils doivent être à même de proposer un idéal qui soit manifesté par l’acte politique. Les militants doivent cesser de croire que la politique est un instrument de compétition à la jouissance, au prestige et aux avantages. La politique doit être un service au service des militants de l’UNDR, partant de tous les concitoyens ».

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