Le débat sur le retrait des troupes françaises du Sénégal s’est invité lors de l’examen du budget 2025 du ministère des Forces armées, tenu samedi à l’Assemblée nationale. Interpellé par les députés sur les éventuelles conséquences de cette décision, le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a tenu à clarifier les enjeux.
S’il reconnaît que le départ des forces françaises pourrait avoir « un impact économique », le ministre a écarté toute incidence sur la sécurité nationale. Ancien chef d’état-major général des armées, Birame Diop a expliqué que les militaires français n’avaient pas de mission opérationnelle sur le territoire sénégalais.
« En réalité, les troupes françaises étaient là comme des partenaires qui s’entraînaient, faisaient des exercices et des manœuvres pour une capacité mutuelle avec l’armée », a-t-il précisé. Il a également rappelé que des formateurs français opèrent toujours de manière individuelle, dans le cadre de programmes de coopération.
Pour le ministère, ce retrait ne remet donc pas en cause les capacités de défense du pays, Dakar disposant, selon lui, d’une autonomie stratégique suffisante pour assurer sa sécurité.







