Après les accusations de « violation de l’espace aérien » de la Confédération des États du Sahel (AES), le Nigeria est sorti de sa réserve en clarifiant la présence d’un aéronef nigérian sur le sol burkinabè.
Dans un communiqué officiel, le Directeur des relations publiques de l’état-major de la NAF explique l’origine d’un problème technique survenu en plein vol après le décollage de Lagos. Un incident qui a nécessité un atterrissage de précaution à l’aérodrome le plus proche pour des raisons de sécurité.
L’avion militaire en question, de type C-130 de l’Armée de l’Air Nigériane (NAF), était en convoyage vers le Portugal, transportant 11 militaires (deux membres d’équipage et neuf soldats).
Lundi soir, l’AES avait dénoncé l’atterrissage de l’appareil nigérian, qualifiant l’acte d’« inamical » et affirmant une présence « sans autorisation ». Les autorités ont aussi averti que tout aéronef pénétrant sans autorisation dans son espace pourrait être neutralisé, plaçant ainsi ses systèmes de défense en alerte maximale.
L’incident survient dans un contexte de tensions ravivées entre le Nigeria et les pays de l’AES, qui ont tourné le dos à l’organisation régionale en janvier 2025. En outre, l’incident coïncide avec le récent déploiement d’avions militaires nigérians au Bénin à la demande du gouvernement béninois, dans le cadre de la CEDEAO pour contrer une tentative de putsch.
La NAF a affirmé que l’atterrissage a été effectué « conformément aux procédures de sécurité standard et aux protocoles de l’aviation internationale ». Elle a aussi insisté sur le fait que l’atterrissage était une mesure de précaution non délibérée, réaffirmant son engagement au respect des normes internationales de sécurité aérienne.







