Au Cameroun, un mouvement de grève des transporteurs a paralysé la nationale 1, l’un des principaux corridors commerciaux du pays, notamment dans la région de l’Adamaoua, à l’entrée de Meiganga. Des centaines de camions en direction du Nord-Cameroun et des pays voisins, le Tchad et la Centrafrique, sont restés bloqués pendant cinq jours.
Le déclencheur de la crise : une gifle reçue par un camionneur de la part d’un gendarme, qui a ravivé le mécontentement des transporteurs face à ce qu’ils considèrent comme des tracasseries et des promesses non tenues du gouvernement, notamment la suspension de certains postes de contrôle accusés de favoriser la corruption.
Malgré les tentatives de négociation des autorités locales, le blocage n’a été levé que grâce à l’intervention des forces militaires dans la nuit du 6 au 7 décembre. Le trafic a repris, mais plusieurs camions restent encore immobilisés et la tension demeure palpable sur cet axe stratégique.







