Le Sénégalais Papa Massata Diack, fils de l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, est rejugé à partir du 8 décembre à Paris pour complicité de corruption passive dans le scandale de dopage russe de 2011.
Cette affaire, révélée en 2015, avait mis en lumière un système de pots-de-vin ayant permis à des athlètes russes de participer aux Jeux olympiques de Londres malgré des passeports biologiques suspects.
Condamné en 2020 à cinq ans de prison pour corruption et recel, Diack avait vu certaines peines annulées par la Cour de cassation en 2024, nécessitant un nouveau procès sur le chef de complicité de corruption passive.
L’affaire illustre non seulement la porosité entre le sport et les intérêts financiers internationaux, mais aussi les implications géopolitiques liées au dopage d’État russe et aux relations avec les fédérations sportives mondiales.







