Après plusieurs mois de tensions diplomatiques marquées par l’affaire Alino Faso et des accusations réciproques sur la sécurité, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont repris samedi à Ouagadougou le dialogue ministériel.
Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Dosso, a été reçu par son homologue burkinabè, Jean Marie Traoré, pour une rencontre qualifiée de « franche et constructive ». Les discussions ont abordé les sujets sensibles, avec l’objectif affiché de rétablir la confiance entre les deux pays voisins, liés par des liens historiques et culturels étroits.
Cette initiative intervient dans le contexte de la mort controversée de l’activiste Alino Faso à Abidjan, qui a exacerbé les tensions. Le Burkina Faso conteste la version ivoirienne du suicide et réclame vérité et rapatriement de la dépouille.
Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, avait précédemment dénoncé des divergences sécuritaires et des pactes présumés entre certains groupes armés et les autorités ivoiriennes, tout en affirmant la volonté de son pays de conserver une trajectoire politique indépendante.
Malgré ces différends, la reprise du dialogue entre Abidjan et Ouagadougou constitue un signal fort d’ouverture et de volonté de coopération apaisée.







