Mamadi Doumbouya a présenté, mardi soir, les grandes lignes de son projet de société dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. Le candidat indépendant, soutenu par la mouvance Génération pour la Modernité et le Développement (GMD), a affirmé vouloir gouverner avec « des convictions fortes » et un « engagement renouvelé au quotidien ».
“Bâtir ensemble” une Guinée prospère
L’ancien chef de la junte, désormais candidat, a déclaré avoir besoin de l’adhésion des Guinéens pour poursuivre la construction d’un pays prospère, tourné vers un développement harmonieux et centré sur le bien-être de ses populations.
« Mon projet de société repose sur une conviction forte, un engagement qui se renforce chaque jour : l’amour de notre patrie et la volonté de bâtir ensemble. Bâtir ensemble pour préserver le vivre-ensemble, la paix et la stabilité, l’une des priorités de ma gouvernance », a-t-il déclaré.
Lutte contre la corruption et rupture avec les pratiques du passé
Mamadi Doumbouya a réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte contre les malversations financières, un combat engagé depuis sa prise de pouvoir à la suite du coup d’État du 5 septembre 2021. Il a insisté sur son ambition de rompre avec les pratiques qui, selon lui, avaient prospéré sous la présidence d’Alpha Condé.
« Bâtir ensemble pour poursuivre la lutte farouche contre la pauvreté et la corruption, afin de permettre à chaque Guinéenne et chaque Guinéen de manger à sa faim, d’éduquer ses enfants dans de bonnes conditions, de se loger dignement, de se déplacer librement et en toute sécurité, et d’accéder aux technologies nécessaires à notre développement socio-économique, dans un esprit de gouvernance participative », a-t-il poursuivi.
Acquis revendiqués après quatre années de transition
Le candidat a également mis en avant les réalisations de la transition qu’il a dirigée :
– plus de 1 000 km de routes bitumées et plusieurs ouvrages de franchissement, dont le pont de Tanènè sur le fleuve Soumba et celui de Kansonya ;
– la construction d’échangeurs à Bambéto, Kagbelen et KM36 ;
– le lancement de nouveaux hôpitaux régionaux ;
– la création d’écoles modernes, dont l’école Barry Diawadou de Dixinn ;
– la prise en charge médicale à 80 % pour les fonctionnaires et retraités, ainsi qu’une gratuité progressive pour les acteurs culturels ;
– la mise en place de formations d’excellence, notamment avec le Prytanée militaire de Guinée.
« Nous avons accompli ensemble la rectification institutionnelle, et les résultats sont tangibles et visibles », a-t-il assuré.






