La décision de la FIFA de repousser d’une semaine la libération des joueurs convoqués pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 par leurs clubs passe très mal auprès des sélectionneurs africains. En colère, ces derniers dénoncent un bouleversement total de leurs plans de préparation pour la compétition.
Le 8 décembre était initialement la date fixée pour que les clubs libèrent leurs joueurs appelés en sélection pour la CAN 2025. Cependant, la FIFA a repoussé cette échéance au 15 décembre, soit à seulement une semaine du coup d’envoi de la plus prestigieuse compétition du football africain. Une décision qui compromet sérieusement la préparation des équipes nationales.
Patrice Beaumelle, sélectionneur de l’Angola, estime qu’à ce stade, le stage qu’il avait programmé pour son équipe tombe à l’eau. L’Angola avait en effet prévu un regroupement de dix jours au Portugal afin de peaufiner sa préparation.
Le technicien français dénonce un manque de respect de la part de la FIFA :
« Mon coup de gueule, il est pour la FIFA. Elle est en train de mettre en péril toute une organisation. Nous devons être au Maroc le 18 pour jouer le 22. On ne peut donc plus parler de stage… C’est vraiment navrant », déplore-t-il.
Son avis est partagé par son homologue du Bénin. Gernot Rohr évoque lui aussi « un manque de respect » et se dit « très en colère ». Selon le sélectionneur béninois, le temps désormais accordé aux sélections pour récupérer leurs joueurs est largement insuffisant pour préparer une équipe avant une compétition d’un tel niveau.
Cette décision attise la colère et la frustration de plusieurs sélectionneurs africains, qui estiment que la FIFA ne respecte pas la Coupe d’Afrique des Nations et, plus largement, le football africain, en privilégiant clairement le calendrier des clubs au détriment des séctions nationales.
Salimata Mbengue






