Le gouvernement sénégalais consacre 9 milliards de francs CFA cette année au recrutement de 500 enseignants-chercheurs. L’objectif officiel : stabiliser l’année universitaire et renforcer la qualité de l’enseignement supérieur.
Au-delà de l’aspect budgétaire, cette décision prend une dimension sociopolitique. La régularité des cours et la disponibilité des enseignants sont des facteurs sensibles pour les étudiants et leurs familles, qui constituent un électorat important. En stabilisant le calendrier universitaire et en améliorant la qualité de la formation, le gouvernement cherche à consolider sa crédibilité et son image de gestion efficace des services publics.
Sur un horizon de quatre ans, cette politique pourrait non seulement réduire les perturbations dans les universités, mais aussi renforcer le capital politique du pouvoir en place, à l’approche des échéances électorales, en montrant sa capacité à répondre aux attentes de la jeunesse et du monde académique.







