Le gouvernement burkinabè a émis de nouvelles directives encadrant strictement l’acceptation des dons et financements extérieurs. Dans un communiqué signé par le Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, et adressé aux présidents d’institutions ainsi qu’aux ministres, l’exécutif affirme vouloir renforcer la souveraineté nationale dans le cadre de la Révolution Progressiste Populaire (RPP).
Le texte critique la coopération internationale passée, estimant que le pays a souvent subi le « diktat » de partenaires sous couvert d’aide au développement. Le gouvernement dénonce des appuis jugés peu utiles, voire « dégradants et humiliants », qui auraient nui à l’image du Burkina Faso.
En conséquence, l’exécutif annonce un recentrage des partenariats sur des projets structurants alignés sur les priorités nationales. Toute proposition de don ou financement devra désormais faire l’objet d’une évaluation rigoureuse, avec possibilité de refus si elle va à l’encontre des valeurs de dignité ou de la vision de la RPP.
Les responsables sont invités à solliciter la Primature en cas d’hésitation. Cette mesure s’inscrit dans la volonté du Burkina Faso de réaffirmer son indépendance dans la conduite de ses politiques de développement.






