Les élections régionales se sont déroulées dimanche 30 novembre au Cameroun, visant à renouveler les dix conseils régionaux du pays. Près de 10 000 grands électeurs, principalement membres du RDPC, ont élu 900 conseillers, dont 70 représentants des partis politiques et 20 des chefferies traditionnelles par région.
Le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) a boycotté le scrutin, dénonçant un climat jugé incompatible avec un exercice démocratique normal et refusant de cautionner ce qu’il qualifie de « normalisation institutionnelle ».
Le RDPC confirme ainsi sa domination politique, tandis que l’opposition peine à s’imposer au niveau régional. Ce scrutin illustre aussi les limites de la décentralisation, encore fortement encadrée par le pouvoir central.







