La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi avec fermeté au renversement du pouvoir survenu mercredi 26 novembre en Guinée-Bissau. Dans un communiqué rendu public jeudi 27, la Conférence des chefs d’État et de gouvernement fustige un coup d’État « condamné sans équivoque », dénonçant une rupture brutale du processus électoral alors en cours.
Selon l’organisation sous-régionale, cette prise de pouvoir par des éléments de l’armée intervient seulement trois jours après les élections présidentielle et législatives, un timing jugé particulièrement préoccupant. Pour la CEDEAO, ce putsch représente « une menace directe pour la stabilité du pays et de l’ensemble de la région », déjà fragilisée par d’autres foyers de tensions politiques et sécuritaires.
Face à cette situation, l’organisation ouest-africaine appelle toutes les parties au calme et à la retenue. Elle insiste sur la nécessité de restaurer sans délai l’ordre constitutionnel et de garantir l’intégrité du processus démocratique. La CEDEAO assure également suivre de près l’évolution des événements en Guinée-Bissau, tout en réaffirmant son engagement à défendre les principes démocratiques et la stabilité régionale.






