La Guinée-Bissau rejoint la liste des pays ouest-africains confrontés à des coups d’État, dans un contexte régional déjà fragilisé par l’instabilité au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté les acteurs de la crise à « faire preuve de retenue » et à « respecter l’État de droit », soulignant que l’organisation suit de près la situation.
Le putsch survient après les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, marquées par des tensions et des accusations de manipulation.
Depuis son indépendance en 1974, la Guinée-Bissau peine à se libérer d’un cycle d’instabilité politique et militaire, avec plusieurs coups d’État et transitions prolongées.







