Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a dénoncé, ce jeudi 27 novembre 2025, la garde à vue de son porte-parole et député Kouassi Bredoumy Soumaïla Traoré, accusant le gouvernement d’« intimidation » et de « harcèlement » de l’opposition.
Selon le parti, le député a été placé en garde à vue le 26 novembre après s’être présenté à la police et avoir exercé son droit au silence, en violation de son immunité parlementaire garantie par la Constitution. Il fait face à 11 chefs d’accusation, dont « acte terroriste, incitation à la révolte et atteinte à l’ordre public ».
Le PDCI critique l’absence de consultation du Bureau de l’Assemblée nationale et y voit une stratégie de pression sur l’opposition, dénonçant un climat répressif « incompatible avec l’État de droit et la démocratie ». Le parti appelle à la libération immédiate du député et interpelle la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU pour empêcher ce qu’il qualifie de précédent dangereux.
Bredoumy Soumaïla venait de rentrer en Côte d’Ivoire le 24 novembre après plusieurs mois à l’étranger et s’était présenté à la police sur convocation officielle.






