La Guinée-Bissau est désormais sous contrôle militaire. Après une fusillade d’environ une demi-heure, les forces armées guinéennes ont annoncé avoir pris la direction du pays et destitué le président Umaro Sissoco Embaló.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale (TGB) par le porte-parole du Haut Commandement militaire, Dinis N’Tchama, les putschistes ont confirmé la mise en place d’un « Haut Commandement militaire pour le rétablissement de la sécurité nationale et de l’ordre public ». Ce groupe affirme avoir pris le « contrôle total des pouvoirs de l’État ».
Les décisions sont immédiates et drastiques :
Destitution du Président Umaro Sissoco Embaló.
Fermeture « jusqu’à nouvel ordre » de toutes les institutions de la République.
Suspension des activités de tous les organes de communication sociale.
Suspension immédiate du processus électoral en cours.
Fermeture de toutes les frontières (terrestres, maritimes et aériennes).
Instauration d’un couvre-feu de 19h à 6h.
Les militaires justifient ces mesures par la nécessité de rétablir la « normalité constitutionnelle ». La situation dans la capitale reste tendue suite à cette prise de pouvoir éclair.





