Le général Mohamed Hamdan Dagalo, chef des Forces de soutien rapide (FSR) du Soudan, a annoncé lundi un cessez-le-feu humanitaire de trois mois, en réponse aux pressions internationales, notamment du président américain Donald Trump. Cette annonce intervient après des semaines de violences meurtrières qui ont plongé le pays dans la famine et marqué par des attaques contre des civils, notamment dans le Darfour et le Kordofan.
Le plan, proposé par les États-Unis, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Arabie saoudite, prévoit une trêve suivie de négociations de paix. Les FSR avaient initialement accepté ce plan mais avaient repris les hostilités via des frappes de drones, tandis que l’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, a rejeté la proposition, dénonçant un affaiblissement de ses positions et refusant la participation des RSF à toute solution future.
La guerre, déclenchée en avril 2023 après des conflits sur l’intégration des deux groupes, a déjà coûté la vie à des dizaines de milliers de civils et conduit à des accusations de crimes graves contre les FSR. Dagalo et Burhan ont été sanctionnés par les États-Unis.







