Les conclusions du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme publiées récemment révèlent une augmentation de 11 % des violations documentées et de plus de 12 % des victimes durant ces six mois.
Une dégradation des droits humains qui se confirme notamment dans le Nord et le Sud-Kivu mais aussi en Ituri, province du nord-est où le nombre de violations ne cesse de s’accroître.
Les ADF en ligne de mire
Les principaux auteurs sont les groupes armés tels que : la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), la Convention pour la révolution populaire (CRP) et le groupe Zaïre.
En revanche, les Forces démocratiques alliées (ADF) figurent parmi les groupes les plus meurtriers et seraient responsables de 198 atteintes aux droits humains en Ituri et au Nord-Kivu, avec au moins 1 071 victimes, au cours des six premiers mois de l’année, précise le rapport.
Le bureau des Nations Unies a dénombré 63 victimes pour l’AFC-M23 et 52 pour la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco).
Le M23, groupe le plus violent en octobre
Le Baromètre sécuritaire du Kivu, qui a documenté 145 affrontements armés au mois d’octobre, indique l’implication de l’AFC-M23 dans 89 cas et dépeint le groupe comme le plus violent de ce mois, suivi des ADF qui ont fait 75 victimes civiles.
L’armée et la police également pointées du doigt
L’ONU a par ailleurs pointé du doigt l’armée et la police, un tableau qui se confirme sur le terrain.
Les chiffres des Nations Unies révèlent une augmentation de 21 % des violations du droit international humanitaire.






