À moins d’un mois du scrutin du 28 décembre, l’ouverture officielle de la campagne électorale, prévue le 28 novembre, reste en suspens. L’intersyndicale de l’éducation, regroupant SLECG, FSPE et SNE, menace de déclencher une grève générale illimitée si le gouvernement ne satisfait pas ses revendications historiques sur le statut des enseignants.
Une paralysie des écoles et des administrations pourrait perturber les meetings et la logistique électorale, compromettant le déroulement normal de la campagne. Les neuf candidats, qui doivent présenter leurs programmes aux électeurs, pourraient se retrouver face à un contexte exceptionnellement tendu et incertain.
Le gouvernement est désormais confronté à un défi majeur : négocier rapidement avec les syndicats pour éviter que la présidentielle ne débute sous le signe de la crise sociale.







