La disparition depuis quelques semaines d’une personnalité critique du gouvernement tanzanien inquiète l’organisation de défense des droits humains Amnesty International, qui a exprimé ce vendredi une vive inquiétude.
Dans un communiqué repris par Apanews, l’organisation a sollicité de la présidente Samia Suluhu Hassan de faire la lumière, et ce sans délai, sur cette affaire qui remonte au mois d’octobre.
Considéré comme un détracteur de la politique répressive de la présidente tanzanienne, Amnesty International suppose qu’ Humphrey Polepole aurait été pris pour cible.
L’organisation dans une lettre ouverte a adressée à Samia Suluhu Hassan, dénoncé les restrictions de liberté et la violation fondamentale des droits dans l’espace civique du pays.
Une importante quantité de sang a été retrouvée au domicile de Polepole, à l’endroit même où il avait été emmené de force, a rappelé Amnesty International, qui a qualifié l’incident de « disparition forcée ». Selon l’ONG, Polepole a été interpellé le 6 octobre à Dar es Salam par des éléments non identifiés des forces de sécurité.
Par ailleurs, si le porte-parole de la police a déclaré l’ouverture d’une enquête depuis le mois dernier, Amnesty International pour sa part s’inquiète de cette affaire qui vient s’ajouter à une série déjà assez longue d’incidents similaires.







