Mercredi, une attaque attribuée au Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), groupe lié à Al-Qaïda, a fait au moins 10 morts parmi les soldats nigériens près du village de Garbougna, dans la région de Tillabéri, à la frontière du Mali et du Burkina Faso. Les bilans varient selon les sources, certains évoquant jusqu’à 20 soldats tués.
Cette zone, surnommée « la région des trois frontières », est un foyer historique d’activité djihadiste en Afrique de l’Ouest, avec des attaques régulières revendiquées par des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique. La revendication de l’attaque a été diffusée par Al-Zallaqa, la branche médiatique sahélienne d’Al-Qaïda.
Le Niger, confronté depuis plus de 12 ans à des insurrections venues du Mali, accumule les pertes humaines et les déplacements massifs de populations. Dans un contexte d’explosion de la dette et de fragilité économique, ces violences accentuent la pression sur les ressources de l’État et sur la stabilité régionale.







