À 47 ans, Fernando Dias de Costa émerge comme le challenger le plus sérieux du président sortant Umaro Sissoco Embaló à l’approche de l’élection présidentielle du 23 novembre 2025. Porté par le PAIGC après l’exclusion de Domingos Simões Pereira, il cristallise désormais les espoirs de la majeure partie de l’opposition.
Juriste de formation, titulaire d’une licence en droit et d’un troisième cycle en droit pénal de la Faculté de droit de Bissau, Fernando Dias incarne une alternative résolument jeune et fédératrice. Le président du Parti du renouveau social (PRS) ne part pas sans atouts : son parcours politique solide lui confère une légitimité incontestable. Ancien ministre de l’Administration territoriale et des Pouvoirs locaux, il a également occupé les fonctions de vice-président de l’Assemblée nationale populaire lors de la 11ᵉ législature et de secrétaire général de la jeunesse du PRS.
Sa campagne s’articule autour de quatre piliers fondamentaux : l’unité nationale, la stabilité institutionnelle, le respect de la Constitution et la défense des droits fondamentaux. Il s’engage, en cas de victoire, à gouverner en étroite collaboration avec le PAIGC et à mettre en œuvre le programme déjà élaboré par ce parti historique.
Face à la figure d’Umaro Sissoco Embaló, Fernando Dias cultive l’image de l’homme du dialogue et de l’apaisement. Il prône sans relâche la réconciliation nationale, la culture du pardon et une gouvernance juste et stable. Son ambition est claire : restituer à la Guinée-Bissau « la place qui lui revient dans le concert des nations ».
Alioune SOW







