Les missions de la Cour pénale internationale (CPI) s’intensifient en Guinée ces derniers temps. Souvent conduites par le Procureur général adjoint Mame Mandiaye Niang, elles viennent s’enquérir du niveau d’évolution de la phase d’appel du procès du massacre du 28 septembre, au stade éponyme en 2009.
Ce mercredi 19 novembre 2024, une délégation de la CPI a encore été reçue par le Premier ministre Amadou Oury Bah, accompagné de certains membres du gouvernement.
L’audience avec le chef du gouvernement était axée sur le cadre de la convention de partenariat signée entre la République de Guinée et le bureau du procureur de la CPI. La convention dont il s’agit recommande un suivi régulier de l’avancée du procès des événements du 28 septembre.
« Cette audience a permis de réaffirmer l’engagement des autorités guinéennes et de la CPI à accompagner la deuxième phase du procès, en garantissant son déroulement complet et transparent. L’objectif ultime demeure inchangé, celui de permettre aux victimes d’obtenir une justice effective et définitive », a répondu Mame Mandiaye Niang, au sortir de la rencontre.
Le gouvernement guinéen rassure de mobiliser les ressources et les efforts nécessaires pour garantir la continuité des procédures, en ce qui concerne la phase d’appel de ce procès notoire.
Le verdict dans le procès du massacre du 28 septembre a été rendu en première instance le 31 juillet 2024, par le tribunal criminel de Dixinn. Après ce processus, des parties ont relevé appel. Le bureau du procureur de la CPI s’engage auprès de la Guinée afin que la démarche dans ce sens aboutisse.
D.S.Kamara, correspondant de LNA à Conakry







