Une affaire de contrefaçon de sceaux officiels a été mise au jour après l’interpellation du jardinier de l’ambassade de Mauritanie dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Selon Libération, cette arrestation a conduit les enquêteurs à remonter jusqu’à un réseau spécialisé dans la fabrication de faux documents administratifs.
Tout est parti de la demande du premier secrétaire de l’ambassade, qui avait chargé le jardinier d’obtenir pour la fille de l’ambassadeur un casier judiciaire traduit et légalisé. En cherchant ce service, le jardinier est tombé sur un faussaire qui lui a remis un document portant la signature d’un diplomate et une apostille entièrement falsifiée.
Les investigations ont ensuite mené à l’arrestation d’Abdoulaye Gadio, 54 ans, à Derklé. Chez lui, les gendarmes ont découvert un faux cachet nominatif au nom de l’administrateur du greffe lequel a porté plainte ainsi qu’un autre cachet portant la mention « certifiée conforme à l’original, l’administrateur du greffe », retrouvé posé sur son lit.
Face aux enquêteurs, Abdoulaye Gadio a reconnu avoir monté une véritable « entreprise du faux », affirmant qu’il fabriquait ces documents pour « aider les nécessiteux qui ont des problèmes de papiers ».
Alioune SOW







