Plus de 100 jeunes, selon certaines sources, et plus de 200, selon d’autres, auraient péri au large de Nouadibo, en Mauritanie, en fin de semaine dernière. L’affaire a suscité une onde de choc à Conakry, où plusieurs familles sont descendues dans la rue ce mardi 18 novembre, pour réclamer des enquêtes au gouvernement.
Ces citoyens guinéens sont en majorité des habitants du quartier Bonfi, une haute banlieue de Conakry. Ils seraient partis du port artisanal de la zone, vers les îles Canaries, où ils ont été sauvés par des garde-côtes mauritaniens, selon les informations que nous avons reçues d’une source basée à Nouakchott.
Cependant, plusieurs familles à Conakry ont annoncé que leurs proches ont perdu la vie et certains seraient même enterrés à Nawazibo. D’autres, qui sont considérés comme rescapés, ont été, selon ces familles, refoulés vers Rosso, à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal.
À Bonfi, les parents de ces citoyens en détresse ont manifesté, exigeant que le gouvernement se prononce sur ce sujet, et ouvre des enquêtes.
Le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, n’a pas souhaité commenter cette actualité pour le moment.
D.S.Kamara, correspondant de LNA à Conakry







