La Confédération Africaine de Football a publié hier la liste des finalistes pour le prix du meilleur joueur africain de l’année. Achraf Hakimi, Mohamed Salah et Victor Osimhen se disputeront le Ballon d’Or africain, qui sera décerné lors de la cérémonie des CAF Awards le 19 novembre à Rabat. Malgré une saison individuelle exceptionnelle, le Guinéen Serhou Guirassy a été écarté du podium final.
Guirassy : une saison exceptionnelle
Serhou Guirassy a brillé avec son club, le Borussia Dortmund. Il termine meilleur buteur de la Ligue des Champions avec 13 réalisations, devant des attaquants de renom tels que Raphinha, Ousmane Dembélé, Harry Kane ou Robert Lewandowski. Il a également délivré 5 passes décisives en C1.
L’attaquant guinéen a été co-meilleur buteur de la Coupe du monde des clubs avec 4 buts et a inscrit 21 réalisations en Bundesliga, terminant deuxième meilleur buteur du championnat. Au total, il a marqué 38 buts toutes compétitions confondues avec Dortmund. Ajoutés à ses 6 buts avec la sélection guinéenne, il compte donc 44 buts et 10 passes décisives en 56 matchs avec le club et sa sélection.
Des critères pas suffisants pour figurer sur le podium ?
Parmi les critères du Ballon d’Or africain figurent les succès collectifs, les performances individuelles, l’impact dans les grandes compétitions, le fair-play et le leadership. Sur le plan collectif, Guirassy n’a remporté aucun trophée avec son club, mais ses performances individuelles et son influence en Ligue des Champions auraient pu lui valoir une place parmi les trois finalistes.
Indignation et colère des fans et de sa famille
L’entourage de Guirassy a exprimé sa déception sur les réseaux sociaux. Son frère a publié une story détaillant tous les exploits du joueur, relayée par de nombreux supporters guinéens.
L’attaquant lui-même a partagé une story Instagram de l’ancien international sénégalais Mamadou Niang, qui commentait : « Serhou Guirassy pas dans le top 3 ? C’est une blague je crois… Bon bah ok. »
Cette absence suscite actuellement un vif débat sur les critères de la CAF : faut-il privilégier les performances individuelles ou les succès collectifs ?
Salimata Mbengue






