Treize civils, dont sept enfants, ont été tués jeudi et vendredi dans deux frappes de drones attribuées aux Forces armées maliennes (FAMa) dans la région de Tombouctou, selon plusieurs sources locales et communautaires.
La première frappe, survenue jeudi vers 21 heures, a visé le village de Tangata. D’après les témoignages recueillis et un bilan transmis au Collectif pour la défense des droits du peuple de l’Azawad, une famille entière a péri. Après cette attaque, plusieurs habitants ont fui vers la Mauritanie.
Le lendemain, vendredi 14 septembre au soir, une seconde frappe a touché un campement nomade à Albouhera, près de Gargando. Quatre femmes et deux nourrissons ont été tués, selon des sources locales concordantes.
L’armée malienne n’a pas réagi officiellement. En revanche, les rebelles du Front de libération de l’Azawad dénoncent une opération « délibérément dirigée contre des civils ».
Par ailleurs, le groupe jihadiste JNIM a revendiqué, le même vendredi 14 septembre, des tirs de roquettes contre trois positions de l’armée malienne et de ses supplétifs russes de l’Africa Corps à Kidal.
Alioune Sow







