Samia Suhulu Hassan en a fait l’annonce ce 14 novembre à l’ouverture du Parlement. La présidente nouvellement élue s’est dit » profondément attristée » par » ceux qui ont perdu la vie lors de ces violences » du 29 octobre dernier.
Elle ajoute qu’ une Commission verra le jour pour » examiner les événements et en déterminer la cause ».
Officiellement déclarée vainqueur avec 98% des voix, sa victoire a été cependant contestée par l’opposition.
Si aucun communiqué officiel n’a jusque-là été établi concernant un bilan sur une possible répression, l’opposition et des organisations de défense de droits humains parlent d’une centaine de personnes tuées par des forces de sécurité. Une répression consécutive à des allégations de fraude électorale et de répression du gouvernement.
Des centaines de personnes ont aussi été inculpées pour « trahison » la semaine dernière, des poursuites passibles de la peine de mort. Début novembre, des observateurs de l’Union africaine avaient fait part de «bourrages d’urnes dans plusieurs bureaux de vote », dénonçant l’intégrité des élections compromises.
De son côté, le Haut-commissariat des Nations unies réclame « des enquêtes sur les meurtres et autres violations commis dans le contexte des élections du 29 octobre ». Il informe par ailleurs que des corps auraient été emmenés par les forces de sécurité vers des lieux non divulgués.







