Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dressé un constat accablant vendredi concernant la situation à El-Facher, au Soudan. Il a qualifié les violences perpétrées dans cette ville d’un « bain de sang » qui constitue une « tache » sur le bilan de la communauté internationale, jugée incapable d’enrayer l’hémorragie.
Dans une déclaration imagée, M. Türk a souligné l’ampleur macabre des violences avec une comparaison saisissante : « Des traces de sang au sol à El-Facher ont été photographiées depuis l’espace ».
Il a immédiatement ajouté, dans une critique cinglante de l’inaction mondiale : « La tache sur le bilan de la communauté internationale était moins visible, mais non moins destructrice ». Cette phrase résume son amère conclusion : si les preuves du massacre sont visibles depuis l’espace, l’échec de la communauté internationale à y mettre fin est tout aussi réel et dévastateur, même s’il est moins concret.







