La commune de Loulouni, située près des frontières ivoirienne et burkinabè, connaît un exode massif de sa population. Selon RFI, la localité est le théâtre de violents affrontements entre les jihadistes du JNIM et les chasseurs dozos.
Face à l’absence des forces armées maliennes, les dozos se sont organisés en groupes d’autodéfense pour tenter de protéger la zone. Mais la situation a rapidement dégénéré, provoquant un véritable sauve-qui-peut parmi les habitants.
Beaucoup ont fui avec quelques effets personnels en direction de Sikasso, la capitale régionale, tandis que d’autres se sont réfugiés à Kadiolo ou de l’autre côté de la frontière, en Côte d’Ivoire.
Toujours selon la même source, les jihadistes du JNIM auraient utilisé, mardi dernier, des drones kamikazes visant principalement les chasseurs dozos. Les habitants, désemparés, déplorent l’absence des FAMA dans leur localité, laissée en proie à la violence et à l’insécurité.
Alioune SOW







