C’est par un décret présidentiel lu à la télévision nationale que l’annonce a été faite. « Moi, Salva Kiir (…), relève par la présente le camarade Benjamin Bol Mel de ses fonctions de premier vice-président. »
Considéré comme son successeur potentiel, Benjamin Bol Mel, homme d’affaires, a été mis en cause en septembre dans un rapport de l’ONU qui le cite dans des circuits de détournements de l’argent du pétrole au profit de dirigeants du régime.
Mais ce n’est pas la première fois que Benjamin Bol Mel est cité dans des histoires de détournements. En 2017, le numéro 2 du parti présidentiel a été aussi sanctionné par les États-Unis pour corruption.
Alors que tout portait à croire qu’il était le successeur vraisemblable du président Salva Kiir, les raisons de son limogeage restent floues.







