Après deux semaines d’interruption dues à l’embargo sur le carburant imposé par le JNIM, les écoles et universités du Mali ont rouvert leurs portes.
À Bamako, la reprise des cours s’est effectuée difficilement : de nombreux élèves peinent à trouver un moyen de transport, la rareté du carburant ayant fortement réduit les déplacements, selon des témoins interrogés par RFI. (J’ai remplacé « rapportent des témoins au micro de RFI » pour une formulation plus fluide).
Selon la même source, plus de 2 000 établissements sur environ 9 000 restent fermés, soit près de 20 % du total. Cette situation s’explique par l’expansion du JNIM dans plusieurs régions du pays, où le groupe djihadiste maintient son embargo sur le carburant. (J’ai mis « djihadiste » avec un ‘d’ car c’est l’orthographe la plus courante en français pour cet usage, bien que ‘jihadiste’ soit aussi accepté).
Conséquence : quelque 600 000 jeunes Maliens sont encore privés de leur droit à l’éducation, en grande majorité dans les zones du Nord et du Centre.
Alioune SOW







