Le Front pour la Défense de la République (FDR) a vivement critiqué ce dimanche la gestion du gouvernement dirigé par le PASTEF, qu’il accuse de “compromettre les institutions” et de “fragiliser la Justice”.
Dans un communiqué publié à Dakar, le mouvement d’opposition estime que le régime “a ramené l’économie nationale à l’époque des ajustements structurels” et “échoue à gouverner le pays”. Il rejette par ailleurs la thèse de la “dette cachée”, évoquée par les autorités pour expliquer les difficultés économiques actuelles, y voyant une “stratégie d’autojustification”.
Le FDR a également dénoncé les propos tenus lors du meeting du 8 novembre par le Premier ministre, qu’il accuse d’avoir “manqué de respect aux institutions” et d’avoir “porté atteinte à la séparation des pouvoirs”. Le mouvement s’inquiète d’une “attaque injustifiée contre la Justice et les magistrats”.
Dans le document, le Front condamne la “répression policière” survenue lors du rassemblement du Ñaxtu National, interdit par les autorités, et réclame le “plein respect des libertés publiques”.
Le FDR appelle enfin à la mobilisation “pour la défense de la République et de la Constitution”, autour d’un ensemble de revendications sociales : annulation des ponctions fiscales, maintien des subventions, paiement des bourses familiales et libération des détenus politiques.







