À quelques semaines du scrutin présidentiel prévu le 23 novembre, le président Umaro Sissoco Embaló promet des élections libres, transparentes et apaisées. En première ligne de l’organisation, le ministre de l’Intérieur Elhadji Botche Candé, qui a récemment déjoué une tentative de coup d’État, assure que la sécurité sera pleinement garantie avant, pendant et après le vote.
Selon ses services, 800 000 électeurs sont attendus aux urnes, et 7 000 forces de défense et de sécurité seront déployées sur l’ensemble du territoire national. Douze candidats vont chercher à briguer le suffrage des Bissau-Guinéens, dont le président sortant.
Une élection qui s’annonce toutefois tendue, après le rejet de la candidature de Domingo Simões Pereira, principal opposant du chef de l’État sortant. Mais pour Botche Candé, « il n’y aura ni désordre ni menace sur la stabilité du pays ».
Alioune Sow






