La Cour pénale internationale (CPI) a haussé le ton ce lundi concernant les atrocités à El-Fasher, dans un contexte humanitaire « apocalyptique ».
Le bureau du procureur de la CPI a averti que les violences commises dans la capitale du Darfour-Nord – tombée sous le contrôle des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti le 26 octobre « pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».
Les témoignages de civils sur les exactions des FSR, opposées à l’armée du général al-Burhan depuis avril 2023, ne cessent d’affluer. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 70 000 personnes ont réussi à fuir El-Fasher, dont 5 000 ont trouvé refuge à Tawila, à 60 kilomètres de là.
Cependant, des dizaines de milliers de personnes restent piégées dans la ville, où la situation est jugée « apocalyptique » par le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.
 
 
 
 





