La cérémonie d’ouverture de la 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et de la 5e Semaine mondiale de la Francophonie scientifique s’est tenue ce lundi à Dakar.
Sous la présidence du chef de l’État sénégalais, le Sénégal accueille ces travaux pendant quatre jours (du 3 au 6 novembre), réunissant 800 décideurs académiques et politiques, 30 ministres et 200 chercheurs.
L’objectif principal est de rassembler tous les acteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle de l’espace francophone. Il s’agit de partager et sensibiliser sur des défis communs, notamment le renforcement de la diplomatie scientifique, de la coopération académique, de l’éducation numérique et de l’innovation.
Ce choix pour le Sénégal est logique, puisque l’AUF, premier réseau universitaire francophone mondial, y est présente depuis 1974 et y a établi sa Direction générale de l’Afrique de l’Ouest.
Dans son allocution, le président Bassirou Diomaye Faye a rappelé la nécessité pour le continent africain de s’investir massivement dans la science et la technologie. Reprenant le savant Cheikh Anta Diop : « Armez-vous de sciences jusqu’aux dents, arrachez votre patrimoine culturel », le président en a déduit une injonction qui est, selon lui, « une urgence de l’action et la nécessité de servir ». Il a rappelé que la science et la culture étaient indissociables.
En présence du président de l’AUF Mihal Cimpeanu, du Recteur de l’AUF Slim Khalbous, du ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur Daouda Ngom, le chef de l’État a insisté sur l’importance d’initier les pays du Sud à la promotion de l’éducation scientifique, dès le plus jeune âge et jusqu’au niveau supérieur.
Selon lui, l’enseignement supérieur joue un rôle indispensable, celui de renverser la tendance actuelle de désaffection pour les filières scientifiques. Il a lancé un appel aux enseignants-chercheurs en faveur de l’innovation et de la création, afin que « les apprenants reprennent goût à la science, à la technologie et aux mathématiques », conformément à la vision Sénégal 2050.
 
 
 
 






