Les Nations unies ont appelé les autorités tanzaniennes à ouvrir « une enquête approfondie et impartiale » sur les violences survenues après le scrutin de mercredi.
Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH), au moins dix personnes ont été tuées à Dar es Salaam, Shinyanga et Morogoro, lors de manifestations réprimées par les forces de sécurité.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déploré ces pertes humaines et exhorté le gouvernement à respecter les libertés fondamentales, rapporte l’agence Reuters.
Le HCDH rappelle que l’usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques viole le droit international et appelle à la transparence pour restaurer la confiance dans le processus électoral.
Selon un recensement hospitalier rapporté par son porte-parole, John Kitoka, le principal parti d’opposition tanzanien, Chadema, affirme que les violences électorales déclenchées depuis le 29 octobre ont fait environ 700 morts dans le pays.







